Les pins maritimes plantés après la seconde guerre mondiale à l’Est de la départementale et autour du musée de la Chouannerie, ont essaimé dans la dune grise. Les semis naturels se sont développés librement pendant une trentaine d’année. Ces pins entrainent une modification de l’écosystème de la dune en y apportant de la matière organique (aiguilles, bois mort) et de l’ombrage. Ils contribuent à assécher les zones humides arrière-dunaires et étouffent la flore caractéristique de la dune grise (aussi appelée dune fixée).
Cette progression des pins dans la dune grise risque à terme de faire régresser fortement cet habitat naturel remarquable et protégé, classé d’intérêt communautaire prioritaire au titre de Natura 2000. Entre 1991 et nos jours, la surface occupée par les pins a été multipliée par 5, passant de 1,9 ha à 9,5ha !
De plus, la modification du milieu qu’ils entrainent, permet à d’autres espèces de s’implanter comme le baccharis hamilifolia, espèce invasive échappée des jardins.
Cette opération a donc pour objectif de retrouver un milieu ouvert et freiner cette dynamique de progression des pins, et surtout préserver la dune grise et les zones humides arrière-dunaires.
La coupe doit se poursuivre jusqu’au début de la semaine 50, le bois sera ensuite débardé pendant deux semaines puis broyé pour le transformer en bois énergie.