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Deux jeunes au chevet de la biodiversité

Site reconnu pour la qualité de ses paysages mais également pour la richesse de sa biodiversité les Dunes Sauvages de Gâvres à Quiberon font l’objet d’un suivi et d’une gestion adaptée.

 

Observer et protéger

Depuis ce lundi 17 mai et jusqu’à la mi-juillet, Aziliz et Malwen renforcent l’équipe du Grand Site de France Dunes Sauvages de Gâvres à Quiberon. Ces deux jeunes en première année de BTS Gestion Protection de la Nature au lycée de Kerplouz à Auray auront pour mission principale d’assurer le suivi du Gravelot à collier interrompu sur les plages du Grand Site. L’observation, l’identification et la protection des nids mais également la sensibilisation des usagers seront au cœur de leurs actions quotidiennes. Ils apporteront également un soutien aux gardes du littoral du Grand Site pour les suivis botaniques.

Facilement identifiable avec leurs tee-shirts jaunes, Aziliz et Malwen vont parfaire leurs connaissances tout en conseillant les usagers sur les gestes simples pour contribuer à la préservation d’espèces rares et menacées. Car pendant sa période de nidification (d’avril à juillet), le gravelot à collier interrompu est très sensible au dérangement. Perturbés par la proximité de certaines activités humaines, les oiseaux adultes sont alors contraints de quitter le nid, augmentant ainsi les risques pour les œufs (prédation, échec de la couvaison). Il convient donc de les observer à distance avec des jumelles.

En marchant en haut de plages, les promeneurs risquent également d’écraser par mégarde les œufs. A cette période de l’année, il est donc préférable de marcher en bas de plage et surtout de respecter les zones de protection.

 

Un site stratégique pour la survie du Gravelot à collier interrompu

Nous pouvons également rappeler que les Dunes Sauvages de Gâvres à Quiberon constituent l’un des principaux sites de reproduction du Gravelot à collier interrompu en Bretagne. Le 11 juin, lors d’un comptage simultané sur l’ensemble des plages du Grand Site, une soixantaine de couple a été observé ainsi que 16 poussins dont certains déjà volant. Nous espérons que cette dynamique se poursuive pour permettre la survie de l’espèce.

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