Nature et paysages

Des paysages infinis

Cloisonnés par la végétation dans l’arrière-pays, les paysages s’ouvrent progressivement à mesure que l’on progresse vers le littoral. Le panorama se révèle alors. Il est impressionnant, illimité, infini.
Sur le Grand Site de France Dunes Sauvages de Gâvres à Quiberon, l’océan domine par une présence naturelle intense, amplifiée par le phénomène des marées qui transforment sans cesse les paysages, mêlant et démêlant deux fois par jour les motifs de la mer, de la terre, et de l’estran. Que ce soit au sein des dunes ou depuis la Côte Sauvage de la presqu’île de Quiberon, les paysages donnent une sensation grandiose.

Les dunes

 

Cœur du Grand Site, le massif dunaire se distingue par ses grandes étendues dégagées, non urbanisée, aux perceptions ouvertes en direction soit de l’océan, soit de l’arrière-pays.

 

Dans un enchaînement de pleins et de déliés, les dunes s’étendent sur 25 km de la pointe de Gâvres à la presqu’île de Quiberon et jusqu’à 2 kilomètres de profondeur. Ouverte sur l’Océan, la longue étendue de sable est d’autant plus impressionnante qu’elle semble aller jusqu’à l’horizon.

C’est le plus vaste massif dunaire de Bretagne !

 

Sa forme courbée et ses dimensions extraordinaires constituent un théâtre naturel où s’expriment avec force les éléments de la nature : l’horizon de l’océan, la dune elle-même, le sable, la végétation.

l dunes mobiles 1 - Grand Site de France Dunes Sauvages de Gâvres à Quiberon
Dune grise YS - Grand Site de France Dunes Sauvages de Gâvres à Quiberon

Cet immense massif dunaire n’est interrompu que par la ria d’Etel. A l’embouchure de la rivière, un banc de sable sous-marin, la Barre d’Etel, se situe dans le prolongement des dunes d’Erdeven et de Plouhinec. Les violences courants déplacent en permanence ce banc de sable offrant un spectacle permanent aux habitués des lieux. Le sémaphore délivre de précieuses informations aux marins pour franchir à marée haute ce passage délicat.

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Les presqu’îles

De Gâvres à Quiberon, d’une presqu’île à l’autre, le Grand Site est comme amarré à l’océan par deux figures de proue, qui veillent l’une sur l’autre. Pour les rejoindre, il faut traverser un isthme étroit. Puis, sur leurs tombolos respectifs, les presqu’îles se révèlent.

 

La presqu’île de Gâvres, à l’entrée de la rade de Lorient, propose trois façades maritimes très différentes : une longue plage tournée vers le massif dunaire, un éperon rocheux face à l’île de Groix et un front de mer tourné vers la rade.

 

La presqu’île de Quiberon, toute entière tournée vers la mer, offre pourtant des contrastes saisissants entre le côté baie et la Côte Sauvage exposée aux caprices de l’océan. Elle s’enfonce plein sud dans l’Océan Atlantique en direction de Belle-Île-en-Mer.

Pointe Saisies Gavres - Grand Site de France Dunes Sauvages de Gâvres à Quiberon
l cote sauvage - Grand Site de France Dunes Sauvages de Gâvres à Quiberon
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L’arrière-pays

A l’arrière des dunes, des étangs, des zones humides contribuent à la richesse paysagère et écologique du Grand Site. Placés en lisière, les villages et des bourgs de maisons blanches, volets colorés, toits en ardoise, portes basses encadrées d’imposantes pierres de granit parlent de la Bretagne.

Dans la campagne, les murets de pierres sèches bordent les prés cultivés sur le sol sablonneux. Des talus de chênes, des bosquets de pins maritimes, des chemins creux aux seuils signalés par un calvaire ou une fontaine ponctuent le paysage qui mène au pied des dunes.

l maraichage au magouero - Grand Site de France Dunes Sauvages de Gâvres à Quiberon
kerniscop - Grand Site de France Dunes Sauvages de Gâvres à Quiberon
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Des paysages qui évoluent

Au gré des saisons, au fil des années, nos paysages évoluent. Naturelles ou anthropiques, ces évolutions sont multiples. Afin de mieux les comprendre, les anticiper, les infléchir ou les accélérer, le syndicat mixte du Grand Site Gâvres Quiberon a mis en place des observatoires photographiques du paysage.

 

Un observatoire photographique des paysages (OPP) permet à travers des séries de photos reconduites pendant de nombreuses années, sur des sites définis, selon le même cadrage et à intervalles de temps réguliers, de mieux étudier l’évolution d’un territoire. Les paysages changent progressivement ou de manière plus brutale à l’occasion d’aménagements. Il est parfois difficile d’apprécier ces évolutions car le paysage d’avant n’existe plus. La photographie permet d’en conserver la mémoire et de comparer l’aspect d’un lieu. C’est un véritable outil de décision et de médiation auprès des habitants et usagers du site.

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