Tout proche des célèbres alignements de Carnac, le Grand Site se trouve au coeur d’une zone exceptionnelle par le nombre, l’importance et la variété des monuments mégalithiques : dolmens, menhirs, allées couvertes. Il n’est donc pas rare de découvrir au détour d’un sentier l’un de ces géants de pierre.
Le secteur s’étendant de la ria d’Étel à la presqu’île de Rhuys est aujourd’hui au centre d’un projet d’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Révélés par les fouilles menées régulièrement, le Grand Site compte plusieurs sites archéologiques de première importance. Ils nous livrent des objets illustrant une occupation humaine sédentaire et ancienne jusque sous les dunes : occupation néolithique (Kerminihy) puis occupation gallo-romaine (Kerhilio).
L’Ile de Téviec, au large de la presqu’île de Quiberon, est l’un des hauts lieux du Mésolithique de la façade atlantique européenne. A la fois nécropole et habitat, le site a été découvert dans les années 20.
Aux portes du Grand Site, Beg er Vil à Quiberon est un témoignage remarquable de la vie des populations nomades de chasseurs-cueilleurs au Mésolithique (-6 000 avt JC).
Dès le 18e siècle, le Grand Site est utilisé à des fins militaires, son implantation géographique étant stratégique, à la fois ligne de défense et zone de surveillance. Il a été notamment le théâtre de batailles de l’insurrection des Chouans pendant la Révolution Française.
A Gâvres, le fort de Porh Puns a contribué à la protection de la rade de Lorient et de la Compagnie des Indes.
Tandis que les 180 bockhaus du site du Bégo rappellent l’occupation allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale.