Croix, calvaires, chapelles, églises, fontaines, lavoirs, moulins, murets de pierres sèches. Fours à augets, utilisés pour récupérer le sel marin, fours à goémon, transformant les algues en soude. Le patrimoine bâti fait valoir la vie rurale d’autrefois, croyances religieuses, activités rurales, liées à la terre, liées au littoral. Partout sur le Grand Site, ces constructions jalonnent le paysage.
Au 17e siècle, les premières chaloupes quittent les ports de Gâvres et de Quiberon pour pêcher la sardine.
En 1853, Étel compte 90 chaloupes et plus de 30 chasse-marée.
A la fin du 19e siècle, une surproduction de sardines incite les pêcheurs à se tourner vers le thon blanc. En 1930, Étel compte 250 thoniers, 1000 marins et 10 conserveries ! Le port breton est alors l’un des plus dynamiques de France.
La glacière, le cimetière de bateau, les petites maisons de pêcheurs témoignent de cette activité passée, tandis que le sémaphore à l’entrée de la ria continue de guider les bateaux dans le franchissement délicat de la barre.
A Quiberon, de grandes villas à l’allure singulière, parfois fantaisiste, souvent fastueuse rappellent les débuts du tourisme balnéaire. En 1882, la mise en service du train entre Auray et Quiberon est déterminante. Elle offre la possibilité de profiter des bains de mer, de villégiatures iodées et de contempler des paysages magnifiques. Les classes sociales les plus aisées choisissent dans le catalogue des architectes le style de leur future villa : granit breton, colombages normands, balustres italiens, colonnes néo-classiques, art déco….